Aujourd'hui, à Bordeaux, dans un bus, je suis tombée sur un quotidien gratuit, un de ces torchons qu'on vous file dans les mains à chaque station de tram, et j'ai lu en couverture, avec la plus grande surprise, suivie du plus grand dégout : "attentat contre le consulat de Grèce à Bordeaux"... "tout un quartier en émoi"...

Ca s'est passé à deux rues de chez moi, je n'ai vu personne en émoi, et l'attentat, c'est : 2 voitures et 1 poubelles incendiées + un grafiti sur une porte de garage...

Le mur du consulat a pris, certes, mauvaise mine et les occupants ont été évacués le temps que les pompiers interviennent!

@medhou...les gens m'émeuvent, pas les voitures !!!

@nadia : ton discours me fait penser à celui de notre monarque vénéré... on élude l'essentiel : " le terme choisi par le média" qui est l'objet de ma question, et on surfe sur l'émotionnel : les victimes, en imaginant le scénario qui va faire pleurer dans les chaumières !...

Moi, là, je ne joue pas !

Mais tu peux toujours répondre à la question : le terme "attentat" est-il à propos dans ce cas là ?