j'ai trouvé un article sur le net qui exprime totalement mon coup de gueule :
Vous ne pouvez pas me faire croire, Messieurs, que la haine que vous me portez, et l’acharnement névrotique avec lequel vous vous organisez pour me poursuivre et me détruire, n’est pas la manifestation patente, évidente, indiscutable d’une misogynie féroce… Vous vous trahissez … :
Quand vous essayez de me déstabiliser en opposant phallocratie et misogynie, pour me faire croire que vous aimez les femmes, alors que vous les aimez comme les aime Mr Ramsay (8)… Francis, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous me lisez, au cours d’une soirée lyonnaise mémorable, et devant une salle comble, une nouvelle de Maupassant, « La Femme à barbe »… Arthur, c’est à vous que je m’adresse.
Quand, traversant une épreuve douloureuse, et qui s’est révélée dix-huit ans plus tard être la conséquence prévue d’avance d’une machination monstrueuse, vous me refusez votre soutien et me traitez de « louve »… Eugène, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous m’insultez, des mois durant, avec la protection de la phallocratie comme de la police, et me faites découvrir toutes les variantes de l’éternelle rengaine de la « mal baisée » : « Touche-toi », « T’as besoin d’un mec », « Troudu », « Va te faire sauter »… Pascal, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous m’invitez à une soirée vidéo, entre potes, pour voir un film à la mode, et que ma tenue vestimentaire est disséquée avec obscénité, à mots couverts, pendant des heures : « mal fagotée »… Arnaud, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous me harcelez d’insinuations souriantes sur ma prétendue homosexualité et que je découvre, plusieurs années plus tard, que vous avez été l’un de mes pires calomniateurs… Jérôme, c’est à vous que je m’adresse.
Ou quand apparaissent des plaisanteries fielleuses sur mon prochain anniversaire, celui de mes quarante-cinq ans, et que je vois se profiler un nouveau type d’insultes, celui qui s’attaque aux »syndicalistes de la ménopause »… Pierre, c’est à vous que je m’adresse.
Mon crime ? Avoir été une adolescente brillante et seule dans un milieu réactionnaire et misogyne. Ma liberté m’a été confisquée à quatorze ans. Depuis, à chaque étape de ma vie, j’ai essuyé les reproches que l’on fait à la femme savante. Privée de vie amicale, puis amoureuse, puis associative, je m’entends encore reprocher ma capacité à sublimer mon goût de la vie dans des pratiques culturelles, que ce soient les beaux-arts ou la lecture… Cette haine de l’intelligence féminine se trahit… :
Lorsque »Mes Parents » m’humilient et me dévalorisent, pendant des années, en opposant à mes quelques succès académiques le parcours de mes cousines qui « elles, ont refusé de faire des études ».
Lorsqu’une future camarade doctorante me pique des crises de nerf, avec chantage au suicide à la clef : « Comment tu connais cet auteur ? », alors que j’ai passé mon année de DEA à cacher mes diplômes, mes réussites et l’ampleur réelle de ma culture.
Lorsque mes professeurs de Paris 7 me donnent comme modèle de l’étudiante brillantissime cette même jeune femme, validant ainsi quelles sont leurs attentes universitaires auprès des étudiantes : une jeune femme inculte, servile, et qui vous impose pendant des mois des conversations abrutissantes sur son cholestérol ou son acné juvénile.
Lorsque des lecteurs de la Bibliothèque nationale passent à mes côtés en ricanant : « Elle lit de la philosophie !… »
Lorsqu’un camarade lyonnais ne voit sur mes étagères que « des livres qui n’ont jamais été lus » : « Si tu as besoin de le croire, mon gars, répands ton fiel… »
Lorsqu’une bibliothécaire amiénoise me reproche sur un ton aigre et agressif : « Mais vous lisez pour deux… »
Lorsqu’à Lille, la voix virile qui traverse les murs s’indigne : « Elle veut tout savoir… »
C’est sans fin et c’est douloureux.
Jules Laforgue résume fort bien en une seule phrase misogyne les dures réalités auxquelles s’est heurtée ma vie : « Puisque la femme revendique ses droits, ne lui en reconnaissons qu’un seul : le droit de plaire ». (9)
C’est la pierre de touche qui décide encore du reste.
Ce qu’il en résulte pour moi ? Un déni de mes droits, sans aucune justification légale à le faire, et une surveillance de tous les instants, fascisante et révoltante, qui a peu à peu détruit ma vie en la privant de ses libertés fondamentales.
Answers & Comments
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contre mon chat cette nuit à 3h 30 qui a voulu sortir mais grignoter avant je venais de m'endormir pffffffffffffffff!!
résultat des courses impossible de me rendormir ............... je l'aurais pilé cet animal !!!
il a peur des chatières ce gourdasse alors faut lui ouvrir !!
et il sait que je vais gueuler MAIS lui ouvrir quand même
Au travail. Et ça fait du bien!
hier au boulot,
Des gens moins qualifiés que moi qui essaient de me dire ce que je dois faire alors qu'eux-même ne font pas ce qu'ils devraient faire
l'obligation d'avoir un éthylotest à bord du véhicule
lorsque ma liberté de choix n'est pas respectée.
j'ai trouvé un article sur le net qui exprime totalement mon coup de gueule :
Vous ne pouvez pas me faire croire, Messieurs, que la haine que vous me portez, et l’acharnement névrotique avec lequel vous vous organisez pour me poursuivre et me détruire, n’est pas la manifestation patente, évidente, indiscutable d’une misogynie féroce… Vous vous trahissez … :
Quand vous essayez de me déstabiliser en opposant phallocratie et misogynie, pour me faire croire que vous aimez les femmes, alors que vous les aimez comme les aime Mr Ramsay (8)… Francis, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous me lisez, au cours d’une soirée lyonnaise mémorable, et devant une salle comble, une nouvelle de Maupassant, « La Femme à barbe »… Arthur, c’est à vous que je m’adresse.
Quand, traversant une épreuve douloureuse, et qui s’est révélée dix-huit ans plus tard être la conséquence prévue d’avance d’une machination monstrueuse, vous me refusez votre soutien et me traitez de « louve »… Eugène, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous m’insultez, des mois durant, avec la protection de la phallocratie comme de la police, et me faites découvrir toutes les variantes de l’éternelle rengaine de la « mal baisée » : « Touche-toi », « T’as besoin d’un mec », « Troudu », « Va te faire sauter »… Pascal, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous m’invitez à une soirée vidéo, entre potes, pour voir un film à la mode, et que ma tenue vestimentaire est disséquée avec obscénité, à mots couverts, pendant des heures : « mal fagotée »… Arnaud, c’est à vous que je m’adresse.
Quand vous me harcelez d’insinuations souriantes sur ma prétendue homosexualité et que je découvre, plusieurs années plus tard, que vous avez été l’un de mes pires calomniateurs… Jérôme, c’est à vous que je m’adresse.
Ou quand apparaissent des plaisanteries fielleuses sur mon prochain anniversaire, celui de mes quarante-cinq ans, et que je vois se profiler un nouveau type d’insultes, celui qui s’attaque aux »syndicalistes de la ménopause »… Pierre, c’est à vous que je m’adresse.
Mon crime ? Avoir été une adolescente brillante et seule dans un milieu réactionnaire et misogyne. Ma liberté m’a été confisquée à quatorze ans. Depuis, à chaque étape de ma vie, j’ai essuyé les reproches que l’on fait à la femme savante. Privée de vie amicale, puis amoureuse, puis associative, je m’entends encore reprocher ma capacité à sublimer mon goût de la vie dans des pratiques culturelles, que ce soient les beaux-arts ou la lecture… Cette haine de l’intelligence féminine se trahit… :
Lorsque »Mes Parents » m’humilient et me dévalorisent, pendant des années, en opposant à mes quelques succès académiques le parcours de mes cousines qui « elles, ont refusé de faire des études ».
Lorsqu’une future camarade doctorante me pique des crises de nerf, avec chantage au suicide à la clef : « Comment tu connais cet auteur ? », alors que j’ai passé mon année de DEA à cacher mes diplômes, mes réussites et l’ampleur réelle de ma culture.
Lorsque mes professeurs de Paris 7 me donnent comme modèle de l’étudiante brillantissime cette même jeune femme, validant ainsi quelles sont leurs attentes universitaires auprès des étudiantes : une jeune femme inculte, servile, et qui vous impose pendant des mois des conversations abrutissantes sur son cholestérol ou son acné juvénile.
Lorsque des lecteurs de la Bibliothèque nationale passent à mes côtés en ricanant : « Elle lit de la philosophie !… »
Lorsqu’un camarade lyonnais ne voit sur mes étagères que « des livres qui n’ont jamais été lus » : « Si tu as besoin de le croire, mon gars, répands ton fiel… »
Lorsqu’une bibliothécaire amiénoise me reproche sur un ton aigre et agressif : « Mais vous lisez pour deux… »
Lorsqu’à Lille, la voix virile qui traverse les murs s’indigne : « Elle veut tout savoir… »
C’est sans fin et c’est douloureux.
Jules Laforgue résume fort bien en une seule phrase misogyne les dures réalités auxquelles s’est heurtée ma vie : « Puisque la femme revendique ses droits, ne lui en reconnaissons qu’un seul : le droit de plaire ». (9)
C’est la pierre de touche qui décide encore du reste.
Ce qu’il en résulte pour moi ? Un déni de mes droits, sans aucune justification légale à le faire, et une surveillance de tous les instants, fascisante et révoltante, qui a peu à peu détruit ma vie en la privant de ses libertés fondamentales.
cela fait juste qu'une heure enfaite c'était entre famille tous ça pourquoi, parce que j'ai pas fait mes devoirs